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  • Aven des Aouglanets

    Après une AG nous proposant un riche programme pour l’année à venir, nous voilà d’attaque pour aller équiper les Aouglanets, pour l’exercice secours du lendemain.

    Après avoir préparé nos affaires, le pique-nique et récupérer les clefs du club, nous voila partis Pierre, Guillaume et moi pour récupérer au local du club le matériel nécessaire pour équiper la cavité.

    Arrivé à proximité de l’entrée de la cavité nous nous installons confortablement pour pique-niquer, accompagné d’un rayon de soleil pour illuminer ce moment.
    Pierre avait tout prévu, même la bâche pour ne pas que l’on mouille nos petites fesses dans l’herbe encore humide de la rosé du matin. Quelle organisation Pierre !!!

    Une fois les penses remplies, il est temps de revêtir nos tenues de spéléologue et de se diriger vers le trou.

    Guillaume, en tête,

    commence à équiper l’entrée, puis le premier puit. Il est très pointilleux, il veut que tout soit parfait pour l’exercice du lendemain. Il n’hésite pas à demander à Pierre de passer derrière pour modifier et arranger encore mieux ce qu’il a fait.

    Une fois en bas des premiers puits, nous voilà face à la première difficulté : l’étroiture

    Guillaume passe le premier, puis je m’y engage, enfin arrive le tour de Pierre qui après plusieurs essais décide de quitter son baudrier. Le voilà passé !

    Nous continuons notre expédition dans une partie de cette cavité très boueuse, mais devant

    la beauté des concrétions que nous découvrons, la glaise se fait vite oubliée.

    Nous prenons notre temps pour découvrir tout ce qui se présente à nous et nous en profitant pour

    immortaliser quelques moments. Bravo aux photographes qui ont fait de très beaux clichés !

    Nous avons passé une très bonne journée, à quand la prochaine ?

  • Grotte du tuc de Marion

    Vendredi 17 novembre, les Mendois de TNT vont enfin remettre les pieds sous terre. Pas tous, certains travaillent et d’autres sont devenus papa. Notre

    équipe à quand même recruté Julia qui voulait retenter une expérience souterraine après une déconvenue à Castelbouc.
    A midi, on se retrouve à cinq sur le parking du lycée technique. Tout le monde embarque dans le fourgon de Pierre, direction le truc de Marion. Stéphane nous conduit de main de maître jusqu’a l’entrée.

    Julia fait un peu la moue quand elle voit l’entrée : « Si c’est comme ça, je reste dehors ». « -non, viens dedans, c’est grand ». Un petit moment de stress passé, nous voilà tous à l’intérieur. La grotte, dont l’entrée est assez exiguë (trou de renard), prend vite de belles proportions quelle gardera jusqu’a -145 m. Très vite les

    buissons d’excentriques apparaissent pour notre plus grand plaisir. Notre progression est stoppée par un puits noté P 5,6 sur la topo. Quelle précision ! N’ayant en notre possession, que 2 cordes courtes dans notre matériel nous avions pour ce puits une corde de 29 m. Ouf ! Le P 5,6 est en fait un

    P5 et un

    P6 lui faisant suite après une courte escalade. Notre corde trop longue s’avère être presque trop juste. Julia habituée au « 8 » se débrouille comme une vraie avec nos descendeurs à « roulettes ». A la base des puits, nous commençons à progresser dans le cours d’un petit ruisseau souterrain. Thierry part devant, pour équiper le R4. La progression se poursuit dans un

    beau méandre. Les dimensions de la galerie deviennent généreuses mais toujours pas de traces de Thierry ni du R4. Se serai-t-il perdu ? Est-il derrière nous ? Examen de la topo : il s’est peut-être engagé dans le réseau des limandes ? On décide de continue jusqu’au fameux R.4. On finit par retrouvé Thierry qui lui non plus n’a pas trouvé de ressaut. On poursuit recherchant ce R.4 désespérément. On finit par arrivée sur une salle où 3 départs ce présentent.
    Thierry s’engage dans le premier. Il finit par revenir : étroiture sélective et voûte mouillante mais pas de R.4.
    Laurent s’engage dans le second. C’est un laminoir peu fréquenté qui fini par pincer.
    Pierre, encouragé par l’échec des premiers, s’engage dans un boyau qui semble être cette fois ci le bon passage. Une succession de passages bas et de rampings le conduisent jusqu’à une salle basse d’où part un laminoir peu engageant rempli de galet. Il revient à moitié cassé : « – si c’est là, on a plus le temps d’aller voir…vite un grany. »
    A la remontée, tout le monde est perplexe. On reviendra et on le trouvera !
    De retour à la base des puits, on initie Julia à la remontée sur corde : bonne élève qui apprend vite.
    A 18h30, on est tous dehors. Il fait nuit, froid et humide on retrouve facilement le camion en suivant le talweg. On se change rapidement puis les discussions vont bon train autour de quelques tranches de jambon cru.
    Sujet de discussion : le R.4 !
    Le mystère du R.4 perdu ne sera élucidé que tard le soir, lors de la réunion du TNT dans le gîte de Florac : Après les puits nous avons cheminé toujours dans la partie inférieure du méandre or le R.4 se présente quand on progresse dans la partie haute de celui-ci. On cherchait toujours alors que l’on était arrivé au bout de la cavité à –145 m.
    Bilan : le Truc de Marion
    – c’est super !
    – On y reviendra.
    – Apprenons à lire les topos comme il faut.
    – Quand on est perdu, on remet tous à plat et toutes nos hypothèses au fond du Kit.

  • Exurgence de Pont Marie – Montbrun

    COMPTE RENDU 1ère PLONGEE PONT-MARIE (MONTBRUN) 29 DECEMBRE 2006

    Sur les traces d’un grand monsieur…
    Après avoir passé un après-midi à rechercher une résurgence dans la vallée du Tarnon, au pied du Méjean avec Olivier Blanc, nous décidons d’aller rendre visite à la

    grotte exurgence de Montrun (pont-Marie).

    Cette cavité a été exploré par Didier Bosc dans les premiers temps. En août 2000, nous proposons à un plongeur de passage, de venir visiter le siphon. Sans le savoir, nous porterons les bouteilles pour l’un des plongeur les plus compétent du moment : Jean Marc Lebel. Il s’arrêtera devant une trémie à faible profondeur, avec un miroir de surface, visible entre les blocs.
    Avec le temps, l’idée de pomper les siphons et de revoir ce terminus a germé dans la tête de Philippe Blanchet et Olivier. Il effectueront deux séances de désobtruction pour permettre d’acheminer les pompes. Mais des informations nous manquent : où poser les pompes, comment attaquer la trémie ? Avec les vacances hivernales, à deux, nous reprenons la direction de ce siphon.
    Ce 29 décembre, il ne fait pas bien chaud au village de Montbrun, j’enfile ma combinaison néoprène 7 mm avec une souris, un bon coup de frais, qui sera vite oublié après les premières contorsions dans la cavité. J’ai réduit le nombre de kit à deux pour tous les

    passages bas qui s’annoncent, la surchauffe se fait sentir rapidement, heureusement

    Olivier me donnera un bon coup de main. Après plusieurs quarts d’heure de portage, je commence à m’équiper devant le siphon, dans une position pas vraiment confortable (plafond à 60 cm du sol). Ayant participé au premier portage, j’étais resté sur l’idée que le siphon serait étroit, Jean-Marc Lebel s’était engagé en

    configuration déstructurée : bouteilles sur les flancs. J’opte pour ma part pour une configuration décapelée : bouteille dans un kit devant avec une mousse de flottaison, une grosse lampe sur l’avant. Je m’engage en suivant le fil qui n’a pas été arraché par les crues, cela frotte modérément et au bout de 2 mètres cela devient vraiment large (1,5 de haut pour plus de 5 mètres de large.), je rebrousse chemin et change la position du kit pour le basculer sur le dos. Aller c’est repartis, le S1 est vite avalé (30 m et 2 m de profondeur). J’émerge dans une petite galerie exondée, encombrée de temps en temps par des blocs. Des concrétions pendent du plafond, une légère étroiture avec tout le bardas sur le dos me ralentit (les plongeurs en post-siphon ressemblent vraiment à des lémuriens : lents et malhabiles). Juste avant d’arriver devant le S2, je retrouve le fil de Jean-Marc qui a été amené dans la galerie exondée. J’amarre le mien, la vasque est transparente, je descends rapidement au point bas du S2 (- 5m), dans un mini canyon. Je retrouve le fil, raboutage, et c’est repartis, passage en dessous d’une voûte mouillante, puis de nouveau le fil arraché, après 15 à 20 m de nouveau fil, j’arrive devant cette fameuse trémie. Le passage à droite, une lucarne, est encombré par un bloc, le miroir est un mètre au-dessus. Mais à gauche, une même lucarne est ouverte, avec la possibilité de s’engager, est-elle ouverte quand mon prédécesseur est arrivé là, ou par manque d’air et donc de temps, ne l’a-t-il pas vu ? Je décide d’amarrer mon fil sur le côté de la galerie à droite (rive gauche), pour ne pas m’engager avec un fil qui pourrait encombrer le passage, qui reste modeste. Je coupe le fil et m’en sépare, geste qui monte d’un cran l’engagement, après c’est au tour de bouteilles de passer en premier dans l’étroiture, cela passe s’en aucun soucis. J’émerge dans une

    petite salle, où la trémie occupe deux côtés, je me déséquipe et recherche un passage, les espaces entre les blocs sont de dimensions moyennes, mais ne permettent pas facilement le passage. Je ne m’acharne pas plus que cela, le timing que j’avais donné à Olivier, est bien entamé. Il faudrait être en combinaison plus fine avec une massette pour continuer l’exploration. Sur le retour je fignole l’équipement pour espérer revenir.
    Le portage se fera plus rapidement avec toujours la bonne dose d’énergie d’Olivier.

    Les extensions possibles peuvent être envisagées en amont, ainsi qu’en aval, à voir… Après cette plongée on peut espérer faire un pompage en plaçant une pompe au point le plus bas du S1 (- 3 m), est-ce que cela suffira pour désamorcer le S2 ? Olivier pendant ma plongée, a mesuré la distance entre le siphon et les points d’évacuation potentiels : premier à moins de l0 m, deuxième à environ 30 m et le dernier à 120 m. Le barnum du pompage est envisageable…

    Merci à Olivier et une pensée pour le premier plongeur qui a donné un coup de main au TNT.

  • Aven de Cabrunas

    Visite et approfondissement des techniques de progression sur corde.
    Descente en bas du P.45 et visite du boyau désobstrué par le spéléo-club de la Lozère (présence d’un courant d’air).

  • Grotte de Prades

    Visite jusqu’au siphon et sortie par l’entrée inférieure.

  • Aven bob

    après être monté sur le causse du larzac. Nous nous dirigeons vers l’aven Bob.

  • grotte de la briquette

    grotte de la briquette

  • Aven du Rabiné

    Suite des explos sponsorisés par la MJC Rodez sous un beau soleil d’automne et une température parfaite pour la saison, nous retournons au Rabiné. Descente rapide jusqu’au laminoir : les 50–75 m sont avalés sans traîner. Aude en profite pour rééquiper le puits « gaufrette » avec une petite déviation afin d’éviter tout frottement.

    Arrivés en haut, nous rejoignons la fameuse diaclase étroite qui donne sur un puits parallèle. Gabriel s’y enquille, guidé et assisté par Aude. Le petit passage passe bien et débouche sur le haut de l’accès au P20, autrement dit dans l’antichambre du P20.

    Vue d’en bas, l’ensemble est impressionnant : une trentaine de mètres, dont 20–25 m de puits désormais équipés (même si Gabriel bataille encore un peu avec les nœuds de tisserands !).

    Du haut de cette grande cheminée désormais équipée pour la future topographie, la diaclase se poursuit en direction du P20. Objectif pour la prochaine sortie : tenter la traversée aérienne et rejoindre une lucarne qui donnerait en tête du P20. On aurait ainsi un ensemble total de l’ordre de 40–45 m de puits.

    Comme d’habitude : ambiance au top, boue en quantité, et un soupçon de yaourt hispano-italien pour assaisonner le tout.

  • Grotte de la briquette

    Objectif du jour : vérifier les courants d’air. Encens et allumettes à l’appui, mais rien de vraiment probant. L’atmosphère s’enfume rapidement, même si l’on devine un léger courant préférentiel en direction de la géode. Pour l’instant, tout reste trop flou pour tirer une conclusion solide.

    La suite logique sera d’attendre une période de forte pluie afin d’écouter l’écoulement derrière la géode et décider des investigations à poursuivre.

    En tout cas, mission remplie côté ambiance : on s’est bien bien pourris (mais pas trop quand même).

  • Grotte de la Briquette

    Objectif du jour : vérifier les courants d’air. Encens et allumettes à l’appui, mais rien de vraiment probant. L’atmosphère s’enfume rapidement, même si l’on devine un léger courant préférentiel en direction de la géode. Pour l’instant, tout reste trop flou pour tirer une conclusion solide.

    La suite logique sera d’attendre une période de forte pluie afin d’écouter l’écoulement derrière la géode et décider des investigations à poursuivre.

    En tout cas, mission remplie côté ambiance : on s’est bien bien pourris (mais pas trop quand même).